25e Cinémas d'ailleurs : Australie - Nouvelle Zélande
Cycle " Cinémas d'Ailleurs " : AUSTRALIE - NOUVELLE ZÉLANDE
du 5 au 11 novembre : 10 films et 7 courts métrages
(Merci à Leny pour la vidéo)
Dans le cadre de la 25ème édition de son festival « Cinémas d’ailleurs », du 5 au 10 novembre, Les Visiteurs du Soir de Valbonne présentent une sélection de 10 longs métrages et 7 courts métrages de réalisateurs australiens et néozélandais.
Cinémas d’ailleurs présente chaque année un programme consacré à la cinématographie d’un pays ou d’un continent, alternant films récents, avant-premières et films du patrimoine. Pour la 25ème édition, seront projetés deux films du patrimoine, invisibles jusqu’alors : Jedda, datant de 1955, un des premiers films spécifiquement centré sur les aborigènes et La randonnée (Walkabout), film de 1971 tout récemment ressorti sur les écrans, premier film de l’acteur aborigène David Gulpilil que nous retrouvons également dans Charly’ s country du réalisateur bien connu Rolf de Heer.
7 longs métrages et 7 courts métrages, présentés dans les festivals, seront donc en avant-première à Valbonne.
Les films des 6,7 et 8 novembre seront présentés par Bernard Bories, président-fondateur des Rencontres Internationales du Cinéma des Antipodes à St Tropez, programmateur de la section des Antipodes à Cannes Cinéphile et programmateur à l’Ambassade d’Australie.
La séance de clôture (mardi 10 à 20h30) sera gratuite pour les adhérents. Pour les autres spectateurs, tarifs habituels.
Les films seront certains soirs précédés de courts métrages également australiens et néo zélandais inédits en France (voir programme ci-dessous).
Le programme :
Autour des films : présentation-vente d’ouvrages littéraires, exposition de peinture
Présentation d’ouvrages littéraires sur l'Australie et la Nouvelle Zélande, proposés par la Librairie Arts et Livres de Grasse
Exposition : Marie-Françoise Souquière : Variations aborigènes (dans le hall du cinéma), en partenariat avec L'Artisse.
Marie-Françoise Souquière a suivi des cours de peinture, de mosaïque et de sculpture. Elle découvre l'art aborigène au cours de ses séjours en Australie où vit son fils. Cette véritable "révélation" lui inspire une nouvelle forme d'expression. Pour elle, c'est la meilleure façon de raconter son histoire. Son voyage australien, les échanges, la compréhension avec les artistes, la rencontre de Balang et de sa communauté en terre d'Arnhem.
Elle sera présente samedi 7 novembre à 17h et commentera les oeuvres exposées.
L'art était un élément clé dans la culture aborigène. Il servait à marquer le territoire, rapporter des évènements ou à raconter des histoires. La plupart des nombreuses tribus aborigènes croient que toutes les formes de vie, les plantes, les animaux et les humains, font partie d'un vaste et complexe ensemble de relations que l'ont peut faire remonter directement aux grands esprits des ancêtres de l'époque du temps du rêve.
HEALING
Viktor Khadem est condamné à vivre dans une prison agricole à la sécurité réduite. A Won Wron, le travailleur social Matt Perry a créé un programme de réhabilitation pour les hommes brisés en leur donnant la responsabilité de la rééducation de rapaces blessés. Matt présente Viktor à Yasmine, l’aigle majestueux, de deux mètres d’envergure. Si ces deux-là peuvent s’apprivoiser, tout est possible. Healing est une histoire poignante sur la rédemption,la découverte de l’espoir et la guérison de l’esprit dans l’endroit le plus improbable pour les plus hommes les plus singuliers à travers le catalyseur le plus inhabituel.
VIGIL
Toss est une jeune fille solitaire qui vit aux confins d’une vallée isolée, une vallée entourée de montagnes majestueuses, drapée dans la bruine et la brume. Après la mort accidentelle de son père, un chasseur auquel sa mère n’est pas insensible, apparaît dans leur entourage. Toss, plongée dans un monde entre réalité et fantaisie, décide de l’expulser. Magnifique, mystérieux, envoûtant et magique.
Film précédé du court métrage "Killer ?". Débat animé par Bernard Bories, président du Festival des Antipodes.
JEDDA
Une fermière blanche qui vient de perdre son bébé adopte une fillette aborigène qu’elle baptise Jedda, du nom d’un oiseau sauvage. Elle la tient à l’écart de la culture aborigène. Lorsqu’arrive Marbuck, un aborigène non détribalisé à la recherche d’un emploi, Jedda se montre fascinée par cet individu qui lui ressemble. Marbuck kidnappe Jedda lançant le début d’une course poursuite dans le désert australien. Premier film australien en couleur, c’est aussi une traversée flamboyante des paysages sublimes du bush.
Film précédé du court métrage Karroyul (Aus). Présentation du film par Bernard Bories
THE DARK HORSE
Genesis Potini, un ex-champion d’échecs néo-zélandais charismatique et brillant, est atteint de troubles bipolaires. A sa sortie de clinique, il doit trouver un projet d’avenir pour lui et son neveu dont le destin se résume à devenir gangster comme son père. S’appuyant sur les valeurs authentiques de la culture Maori, il va devenir l’entraîneur d’un club d’échecs pour jeunes défavorisés du quartier. Un film passionnant qui a remporté de nombreux prix du public que ce soit au festival de Rotterdam, de Seattle ou encore de San Francisco ...
Film précédé du court métrage Heck (Aus). Débat animé par Bernard Bories.
PAPER PLANES
Dylan, enfant solitaire, a pris l’habitude de se débrouiller tout seul. Un jour, à l’école, il se découvre un don plutôt insolite : celui de fabriquer un avion en papier capable de planer plus longtemps et plus loin que ceux de ses camarades. C’est ainsi que débute l’irrésistible aventure de ce jeune garçon de 12 ans, qui va quitter sa petite ville du bush australien pour se rendre à Tokyo où se déroulent les championnats du monde de lancer d’avions en papier. Il y fera connaissance d’une jeune championne japonaise. Ce qu’elle lui enseignera est plus précieux que n’importe quel trophée.
FORCE OF DESTINY
Robert, sculpteur reconnu, apprend qu’il ne lui reste plus que six mois à vivre. Alors que sa santé décline et qu’il est de plus en plus désemparé face à ce qui lui arrive, il rencontre Maya, une biologiste marine d’origine indienne qui vient d’un autre monde, d’une autre culture. L’oncle de Maya a aussi un cancer et se prépare à partir en transtationmettant sa sagesse et ses connaissances avec grâce et acceptation. Contre toute attente, Robert est mis sur la liste d’attente pour une transplantation du foie. Un film beau et généreux et qui est un véritable hymne à l’espoir, l’amour et la tolérance.
Le film est prés du court métrage A Story of Good Men(Aus). Débat animé par B. Bories.
LA RANDONNEE (Walkabout)
Une jeune fille et son petit frère se retrouvent abandonnés dans le bush. Survivant tant bien que mal dans le désert hostile, ils rencontrent un jeune Aborigène en plein « walkabout », une errance initiatique rituelle. Hypnotique. C’est l’effet que produit la « balade sauvage » à laquelle nous convie Nicolas Roeg, méditation panthéiste et cruelle sur la société occidentale et les rapports troublés entre l’homme et la nature.
Film précédé du court métrage Stuffed (Aus). Débat animé par Bernard Bories.
THE LEGEND MAKER
Alan Figg, faussaire professionnel, revient dans sa ville natale après 30 ans passés en Europe. Un voyou, surnommé le « Croate », lui adresse un ultimatum : travailler pour lui ou être éliminé. Figg essaie de gagner du temps … Un défilé de clients hétéroclites passe dans son bureau au cours de la journée: un universitaire qui a détourné de l’argent, un homme qui a tué accidentellement son fils, un réfugié éthiopien désespéré, une Ukrainienne reine de l’arnaque à la carte bleue...
Film précédé du court métrage Driftwood Dustmites (Aus).
CHARLIE’S COUNTRY
Charlie est un ancien guerrier aborigène. Alors que le gouvernement amplifie son emprise sur le mode de vie traditionnel de sa communauté, Charlie se joue des policiers sur son chemin. Perdu entre deux cultures, il décide de retourner vivre dans le bush à la manière des anciens. Mais Charlie prendra un autre chemin, celui de sa propre rédemption.
« Très beau, touchant, mais aussi amusant plaidoyer en faveur des aborigènes du nord de l’Australie (...). La mise en scène est sobre, présentant de longs plans cadrés avec précision et un montage à la musicalité pénétrante. Une réussite de plus pour ce cinéaste trop rare, trop discret, mais si humain. » Positif
THE MENKOFF METHOD
David, employé d’Endo Banque, voudrait devenir auteur de Manga. Son métier n’est qu’alimentaire. Mais son poste est en danger. C’est alors qu’est embauché aux ressources humaines le mystérieux Gourou Max Menkoff et sa fameuse méthode. Bonne idée, sauf que Menkoff vient avec quelques problèmes comme deux voyous, un passé au KGB et un tueur qui est après lui ! Et aujourd’hui tout commence mal pour David, son roman est perdu et un exemployé débarque avec un fusil.
Film précédé du court métrage : Blanca (Aus)