L'AUTRE CÔTÉ DE L'ESPOIR
Helsinki. Deux destins qui se croisent. Wikhström, la cinquantaine, décide de changer de vie en quittant sa femme alcoolique et son travail de représentant de commerce pour ouvrir un restaurant. Khaled est quant à lui un jeune réfugié syrien, échoué dans la capitale par accident. Il voit sa demande d’asile rejetée mais décide de rester malgré tout. Un soir, Wikhström le trouve dans la cour de son restaurant. Touché par le jeune homme, il décide de le prendre sous son aile.
Comme dans Le Havre, Kaurismäki nous raconte une histoire de migrant sans préjugés ni apitoiement, une histoire d’entraide entre un samaritain occasionnel et un paria. Dès les premières images, on retrouve avec bonheur Aki Kaurismäki, son univers de cinéma muet rehaussé de couleurs saturées, son humour décalé, sa neurasthénie persistante et sa bande son rockabilly. On a beau s’y attendre, le charme opère toujours. « Allez voir ce film intègre, et vous verrez, tout n'est pas perdu du côté de l'espoir. » Charlie hebdo.