IT MUST BE HEAVEN
ES fuit la Palestine à la recherche d'une nouvelle terre d'accueil, avant de réaliser que son pays d'origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d'une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l'absurde. Aussi loin qu'il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie. Un conte burlesque explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir " chez soi " ?
Une décennie après son précédent long métrage, Elia Suleiman revient avec un film remarquable de malice et d’invention stylistique. Il est le protagoniste quasi muet et promène son regard poétique sur les lieux qu’il traverse. Il observe la folie du monde avec un humour laconique à la Buster Keaton ou à la Jacques Tati. Un conte burlesque explorant l’identité, la nationalité et l’appartenance, dans lequel il pose une question fondamentale : où peut-on se sentir « chez soi » ?