60e SEMAINE DE LA CRITIQUE 2021
La Semaine de la Critique a fêté son 60ème anniversaire à Valbonne aux Visiteurs du soir. Nous avons accueilli les 7 longs métrages en compétition, les 10 courts métrages en compétition (présentés en 2 soirées), ainsi que le film hors compétition Les Amours d'Anaïs, en séance spéciale "60ème anniversaire".
Les équipes de films sont venues présenter leur film accompagnés de Miquel Escudero Dieguez, membre du comité de sélection des longs métrages, et de Leo Soesento, coordonnateur du Comité courts métrages.
- Jeudi 8 juillet 20h30 : THE GRAVE DIGGER'S WIFE en présence du réalisateur et des acteurs.
- Vendredi 9 : LIBERTAD, en présence de l'équipe du film.
- Samedi 10 : OLGA.
- Dimanche 11 : PICCOLO CORPO, en présence de l'équipe du film.
- Lundi 12 : PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES N°1 : 5 courts métrages, en présence des réalisateurs.
- Mardi 13 : RIEN À FOUTRE en présence de l'équipe du film.
- Mercredi 14 : AMPARO.
- Jeudi 15 : FEATHERS.
- Vendredi 16 : PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES N°2 : 5 courts métrages, en présence d'une partie des réalisateurs.
- Samedi 17 : Soirée de clôture. Projection du film du 60ème anniversaire, LES AMOURS D'ANAÏS, avec Anaïs Demoustier, Valeria Bruni Tedeschi et Denis Podalydes. Pas d'équipe.
Les photos des équipes reçues à Valbonne
(cliquer sur les affiches pour y accéder)
Les 7 Longs métrage en compétition
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THE GRAVEDIGGER'S WIFE | LIBERTAD | OLGA | PICCOLO CORPO | COURTS MÉTRAGES 1 |
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RIEN À FOUTRE | AMPARO | FEATHERS | COURTS MÉTRAGES 2 | LES AMOURS D'ANAÏS |
Les films en compétition (longs et courts métrages) donneront lieu à un vote du public après chaque projection. Après la dernière soirée seront décernés les Prix du Public des Visiteurs du soir du meilleur long métrage et du meilleur court métrage.
LES PRIX DU PUBLIC DES VISITEURS DU SOIR
- Le Prix du public pour les Longs Métrages est attribué à :
OLGA
d'Élie Grappe, avec Anastasia Budiashkina, Sabrina Rubtsova, Caterina Barloggio
Les résultats des différents long-métrages :
1. OLGA (323 points)
2. PICCOLO CORPO (311)
3. LIBERTAD (304)
4. THE GRAVEDIGGER'S WIFE (290)
5. AMPARO (282)
6. RIEN A FOUTRE (265)
7. FEATHERS (216)
Hors compétition(film du 60° anniversaire : LES AMOURS D'ANAÏS (260)
- Le Prix du public pour les Courts Métrages est attribué à :
BRUTALIA, DAYS OF LABOUR
de Manolis Mavris
1. BRUTALIA, DAYS OF LABOUR (75)
2. SOLDAT NOIR (42,4)
3. DUO LI (22)
4. FANG KE (14,3)
5. ÜBER WASSER (13,6)
6. SAFE (11,9)
7. NOIR-SOLEIL (10,7)
8. INHERENT (10,2)
9. INTERFON 15 et MA SHELO NISHBAR (0)
Pour accéder au site officiel de la Semaine de la critique à Cannes, cliquez sur le logo ci-dessous :
THE GRAVE DIGGER'S WIFE



Guled et Nasra sont un couple amoureux, vivant dans les quartiers pauvres de Djibouti avec leur fils Mahad. Cependant, l’équilibre de leur famille est menacé : Nasra souffre d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence. L’opération coûte cher et Guled trime déjà comme fossoyeur pour joindre les deux bouts : comment réunir l’argent pour sauver Nasra et garder une famille unie ?
LIBERTAD



Espagne, l'été. Libertad fait irruption dans la vie de Nora, 15 ans et bouscule le calme habituel de ses vacances en famille. Ces deux jeunes filles que tout oppose nouent alors une amitié profonde qui marquera leur entrée dans l'adolescence.
Clara Roquet déploie avec Libertad un premier film à l’armature subtile et complexe, d’une belle fluidité, autant dans sa réalisation que l’interprétation délicatement nuancée de ses jeunes comédiennes. Un film tendrement bouleversant qui traverse la vie avec douceur et détermination.
OLGA


2013. Une gymnaste de 15 ans est tiraillée entre la Suisse, où elle s’entraîne pour le Championnat Européen en vue des JO et l’Ukraine où sa mère, journaliste, couvre les événements d’Euromaïdan.
Olga est un superbe film sur l’engagement, aller au bout de soi, jusqu’au point de non-retour.
PICCOLO CORPO



Italie, 1900. Le bébé de la jeune Agata est mort-né et ainsi condamné à errer dans les Limbes. Il existerait un endroit dans les montagnes où son bébé pourrait être ramené à la vie, le temps d’un souffle, pour être baptisé. Agata entreprend ce voyage et rencontre Lynx, qui lui offre son aide. Ensemble, ils se lancent dans une aventure qui leur permettrait de se rapprocher du miracle.
Piccolo Corpo est un cheminement intérieur, du réel au sublime, animé par la folle croyance au miracle auquel le cinéma va donner vie. D’une beauté vertigineuse, le film confirme la naissance d’une grande cinéaste.
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES N°1



Les 5 courts métrages en compétition à la Semaine de la Critique présentés lors de cette soirée :
• Soldat Noir, de Jimmy Laporal-Tr sor, France,27’, (Vostfr Français, Créole) 1ère mondiale
France, 1986. Quand Hughes, un jeune antillais, découvre la nouvelle pub Freetime, c'est le choc : la France, le pays où il est né, auquel il doit la vie et son identité, le considère comme un cannibale. C'est le début d'une prise de conscience radicale nourrie par la colère et la frustration.
• Inherent, de Nicolai G.H. Johansen, Danemark, 16’, (sans dialogue) 1ère mondiale
Quand le film d'horreur gothique rencontre la romance adolescence. En suivant une jeune fille errant dans les rues d’une petite ville, le regard rivé sur un garçon, on se rend vite compte qu'elle est sous l'emprise de quelque chose : une présence sinistre qui loge dans le grenier de sa maison. Alors que son attirance pour ce garçon grandit, elle est tiraillée entre ses désirs et sa sujétion.
• Duo Li (Lili toute seule), de Zou Jing, Chine/ Hong Kong/ Singapour, 22’, (Vostfr mandarin) 1ère mondiale
Lili, une jeune mère, vit avec son mari accro aux jeux d'argent dans une région reculée du Sichuan. Seule et pauvre, elle décide de partir pour la ville afin de gagner suffisamment d’argent pour sauver son père mourant.
• Safe (Hors de l'eau), de Ian Barling, USA, 16’, (Vostfr Anglais) 1ère mondiale
Une nuit d'hiver à Atlantic City. Le gérant d'un casino désaffecté doit faire face à ses manquements en tant que père quand son fils incontrôlable, recherché par les autorités, lui demande son aide.
• Über Wasser, de Jela Hasler, Suisse, 12’, (Vostfr Suisse allemand, Allemand) 1ère mondiale
Une ville, un été. La fraîcheur d’une baignade matinale dans la rivière s’estompe rapidement alors que la chaleur exacerbe les petits tracas quotidiens. Alors qu’Elie tente d’échapper à la vie urbaine étriquée et frénétique, elle n’a de cesse d’être confrontée à l’agressivité ambiante. Et la rage monte en elle.
RIEN À FOUTRE


Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air dans une compagnie low-cost. Vivant au jour le jour, elle enchaîne les vols et les fêtes sans lendemain, fidèle à son pseudo Tinder « Carpe Diem ». Une existence sans attaches, en forme de fuite en avant, qui la comble en apparence. Jusqu'à ce qu'un incident de parcours ne l'oblige à se reconnecter au monde. Cassandre saura-t-elle affronter les douleurs enfouies et revenir vers ceux qu'elle a laissés au sol ?
Le film articule avec une infinie pudeur la cohabitation de deux mondes. Celui du travail, ses incohérences, ses espoirs et celui de l’intime, se remettre de la perte d’un être cher. De cet univers invisible nait la richesse du film, un voyage intérieur habité d’une galerie de personnages, la famille, les amours de passage, les amitiés joyeuses. Superbement interprété par une Adèle Exarchopoulos déchirante de tendresse et d’authenticité. Un film fascinant, à l’image de son héroïne.
AMPARO


Colombie, 1998. Amparo, mère célibataire, lutte pour délivrer son fils adolescent qui a été appelé sous les drapeaux et envoyé en zone de guerre. Elle est propulsée dans une course contre la montre dans une société où les hommes, la corruption et la violence sont rois.
Un film au rythme implacable, toujours filmé à échelle humaine, sans sacrifier ses personnages aux effets du genre, le film nous livre le portrait d’une femme étonnamment moderne. Amparo témoigne d’une société pervertie, où la famille trouve cependant sa place. Un retour aux fondamentaux campé par une comédienne exceptionnelle, Melissa Torres, superbe de retenue et de dignité.
FEATHERS


Une mère passive, dévouée corps et âme à son mari et ses enfants. Enfermée dans un quotidien monotone, elle se fait aussi petite que possible. Un simple tour de magie tourne mal pendant l'anniversaire de son fils de quatre ans et c’est une avalanche de catastrophes absurdes et improbables qui s’abat sur la famille. La mère n’a d’autre choix que de sortir de sa réserve et assumer le rôle de cheffe de famille, remuant ciel et terre pour retrouver son mari, elle devient peu à peu une femme indépendante et forte.
Une mise en scène d’une audace folle, pour un sujet tout aussi fantasque, au point de rendre l’impossible évident.
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES N°2



Les 5 courts métrages en compétition à la Semaine de la Critique présentés lors de cette soirée :
• Brutalia, Days of Labour, de Manolis Mavris, Grèce/ Belgique, 26’ (Vostfr Grec) 1ère mondiale
Des filles identiques, en tenue militaire, qui se tuent au travail. Une société matriarcale et oligarchique. Que se passerait-il si nous remplacions les abeilles par des humains ? Anna une abeille ouvrière, ne pouvant souscrire à la violence qui l'entoure, sera conduite à prendre une décision radicale.
• Fang Ke, de Hao Zhao & Yeung Tung, Chine, 13’ (Vostfr Mandarin) 1ère mondiale
Été 2008. Un garçon de 8 ans rend une courte visite à son père à Hong-Kong, afin de faire une demande de carte d'identité permanente. La fin du séjour approchant, il leur est de plus en plus difficile de se dire ce qu'ils attendent l'un de l'autre.
• Interfon 15, d'Andrei Epure, Roumanie, 22’ (Vostfr Roumain) 1ère mondiale
Plusieurs habitants d'une résidence découvrent une femme inconsciente allongée devant le bâtiment. Bien qu'elle habite au troisième étage, personne ne connaît son nom. En attendant les secours, les voisins se questionnent sur sa vie et la leur.
• Noir-Soleil, de Marie Larriv , France, 20’, 1ère mondiale
Suite à un tremblement de terre, le corps d'un homme est découvert dans la baie de Naples. Alors que Dino et sa fille Victoria se rendent en Italie pour un test ADN, le passé les rattrape.
• Ma Shelo Nishbar, d'Elinor Nechemya, Israel, 24’ (Vostfr Hébreu-Russe) 1ère internationale
Une belle journée d'hiver, Alona et Hagar, deux jeunes femmes en perte de repères errent dans les rues de Haïfa. L'une fuit sa vie, l'autre son avenir.
LES AMOURS D'ANAÏS

Anaïs a trente ans et pas assez d’argent. Elle a un amoureux qu’elle n’est plus sûre d’aimer. Elle rencontre Daniel, à qui tout de suite elle plaît. Mais Daniel vit avec Émilie… qui plaît aussi à Anaïs. C’est l’histoire d’une jeune femme qui s'agite. Et c’est aussi l’histoire d’un grand désir.
Comédie savoureuse où la pétillante Anaïs Demoustier nous communique sa joie de vivre au fil de ses déboires amoureux.
Le cinéaste d’origine somalienne Khadar Ayderus Ahmed, séduit par la beauté de sa mise en scène, élégante et ciselée et la simplicité de son récit, qui a la force du conte et les vertus de la fable. La dimension poétique de ce récit d’initiation a la puissance solaire d’une ode à l’amour, à la beauté et à la vie.
Le réalisateur, accompagné par Miquel Escudero Diéguez (membre du Comité de sélection des films de la Semaine de la critique), seront présents à 20h30 pour présenter le film, mais ne pourront rester - comme cela était prévu - pour l'échange prévu après la projection, pris par d'autres obligations.