UNE FEMME DANS LE VENT


1949 : prix Mainichi de la meilleure actrice pour Kinuyo Tanaka
Tokiko vit seule avec son jeune fils Hiroshi en attendant que son mari Shuichi soit démobilisé. Elle tente de survivre en vendant ses vêtements, sans succès. Hiroshi tombe gravement malade, et Tokiko n’a pas d’autre choix que de se prostituer un soir pour pouvoir payer le traitement. De retour à la maison, Shuichi comprend ce que son épouse a du faire en son absence, et n’arrive pas à lui pardonner.
Une femme dans le vent se différencie par bien des aspects des autres œuvres d’Ozu. C’est un film infiniment triste, totalement irrigué par un sentiment de la défaite à fleur de peau. Si la cellule familiale est de nouveau interrogée, elle est ici éclatée, puis ressoudée dans une certaine rancœur.