PRIMA LA VITA



Un père et sa fille habitent les mondes de l’enfance. Il lui parle avec respect et sérieux, comme à une grande personne, il l’entraine dans des univers magiques débordants de vie et d’humanité. Il est le grand cinéaste de l’enfance et travaille sur Pinocchio. Un jour, la petite fille devient une jeune femme et l’enchantement disparait. Elle comprend que la rupture avec l’enfance est inéluctable et a le sentiment qu’elle ne sera plus jamais à la hauteur de son père. Alors elle commence à lui mentir et se laisse aller, jusqu’au bord du gouffre. Le père ne fera pas semblant de ne pas voir. Il sera là pour elle, tout le temps qu’il faut.
Comment s’émanciper de son père, lorsque celui-ci a été un cinéaste italien très important, voilà sans doute la question que se pose Francesca Comencinl, dans une autofiction qui lui permet, à plus de soixante ans, de s'affirmer comme réalisatrice sous le regard bienveillant de ce père.