56ème SEMAINE DE LA CRITIQUE
56ème SEMAINE DE LA CRITIQUE
19-26 mai 2017
Comme chaque année, du 19 au 26 mai, dans le cadre du Festival de Cannes, les Visiteurs du Soir accueillent à Valbonne - en même temps qu'à Cannes - la 56ème SEMAINE DE LA CRITIQUE.
- Chaque soir (juste après leur première projection à Cannes) seront projetés à Valbonne les 7 films en compétition ainsi qu'un film hors compétition, le film d'ouverture.
Les tarifs restent les mêmes que le reste de l'année (6 €, tarifs réduits : 65 ans et plus 5 €, Adhérents 4 €, chômeurs, étudiants jusqu'à 25 ans et jeune public 3 €). Les badges professionnels sont acceptés mais pas les badges Cannes Cinéphiles. pas de réservations à l'avance, sauf préventes à la caisse la veille).
- Les équipes des films viennent le plus souvent présenter leur film (Vendredi, samedi et mercredi. Les autres soirs, les équipes sont retenues par les soirées officielles à Cannes) accompagnées d'un critique de La Semaine de la Critique et ont ensuite, après la projection, l'opportunité d'échanger avec les spectateurs. Ce moment est très apprécié des réalisateurs, acteurs, etc. car c'est généralement le premier contact avec un public hors séances Festival. L'accueil du public de valbonne est de ce faqit très attendu !
Au-delà de la discussion officielle à la fin du film, un " pot " dans le hall du cinéma permet encore aux spectateurs d'échanger directement avec chacun des membres des équipes des films, acteurs, réalisateur, etc.
Enfin, chaque soir, les spectateurs votent pour donner leur appréciation sur le film et permettre ainsi d'attribuer Le Prix du Public des Visiteurs du Soir.
- Le programme
Avec un film d'ouverture qui se démarque des autres sections – jouant toutes la carte française –, grâce à la fable italienne Sicilian Ghost Story de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza, Grand Prix de la Semaine 2013 avec leur premier long Salvo. Une puissante histoire d’amour adolescente sur fond de mafia implacable.
Les sept longs métrage en compétition seront soumis au jury présidé par Kleber Mendonça Filho, le brillant auteur des Bruits de Recife et d’Aquarius : une plongée décapante en Iran avec le film d’animation Téhéran Tabou d’Ali Soozandeh ; des immersions africaines grâce aux seconds longs Gabriel e a montanha du Brésilien Fellipe Barbosa (Casa Grande), et Makala, documentaire du Français Emmanuel Gras au Congo (auteur précédemment de Bovines) ; un miroir révélateur des ombres chiliennes dans Los Perros de Marcela Said (1er film :L’Été des poissons volants); un road movie mélancolique entre Tokyo et la Californie avec Oh Lucy ! d’Atsuko Hirayanagi, embarquant notamment Josh Hartnett ; la course à la survie d’un père et son fils à Caracas dans La Familia du Vénézuélien Gustavo Rondon Cordova ; et l’été déterminant d’une adolescente au bord de l’océan dans Ava de Léa Mysius –coscénariste des Fantômes d’Ismaël de Desplechin –, avec la révélation Noée Abita et Laure Calamy.(texte extrait d'un article de la revue internet Bande à Part)
- Les Photos des équipes de films (lorsque disponibles)
- AVA
- LA FAMILIA
- GABRIEL E A MONTANHA
- MAKALA
- OH LUCY !
- LOS PERROS
- TEHRAN TABOO
- SICILIAN GHOST STORY
• Le Palmarès de la Semaine de Critique de Cannes :
Grand Prix Nespresso : MAKALA de Emmanuel Gras
Prix Révélation France 4 et Prix Fondation Gan à la Diffusion : GABRIEL E A MONTANHA de Fellipe Gamarano Barbosa
Prix SACD : Léa Mysius auteur de AVA
• Le Prix du Public des Visiteurs du Soir 2017 : le prix a été attribué par le public des Visiteurs du Soir à OH LUCY ! de Atsuko Hirayanagi (Japon/États-Unis)
Merci aux membres de l'équipe des Visiteurs du soir qui se sont impliqués dans l'organisation de cette édition, et bien sur un grand merci aux nombreux spectateurs qui ont été fidèles à notre rendez-vous annuel !
LOS PERROS
Mariana (42 ans) fait partie de cette bourgeoisie chilienne sûre de ses privilèges. Méprisée par son père et son mari, elle éprouve une étrange attirance envers son professeur d’équitation, Juan (60 ans), un ex-colonel, suspecté d’exactions pendant la dictature. Mais cette liaison réprouvée ébranle les murs invisibles qui protègent sa famille du passé.
AVA
Ava, 13 ans, est en vacances au bord de l’océan quand elle apprend qu’elle va perdre la vue plus vite que prévu. Sa mère décide de faire comme si de rien n’était pour passer le plus bel été de leur vie. Ava affronte le problème à sa manière. Elle vole un grand chien noir qui appartient à un jeune homme en fuite…
Ava est un film merveilleusement solaire, sensuel, lyrique, qui mêle la douceur des sentiments à la fantaisie la plus joyeuse. Avec ce premier long métrage, Léa Mysius dresse le portrait de notre époque et d’une génération confrontée à la peur d’un avenir sombre. Incarnée par la fascinante Noée Abita, l’héroïne apprend à maîtriser ses démons, relever ses défis, rencontre l’amour et affronte la vie.
TEHRAN TABOO (TÉHÉRAN TABOU)
Téhéran : une société schizophrène dans laquelle le sexe, la corruption, la prostitution et la drogue coexistent avec les interdits religieux. Dans cette métropole grouillante, trois femmes de caractère et un jeune musicien tentent de s’émanciper en brisant les tabous.
Avec son premier long métrage Tehran Taboo (Téhéran Tabou), Ali Soozandeh dresse le tableau ahurissant et inimaginable de la vie à Téhéran, une ville où les libertés morales et sexuelles sont bannies. Le choix de l’animation offre la liberté d’explorer un Iran interdit. Profondément humaniste, le film dénonce avec tendresse et humour, l’hypocrisie et les contradictions d’un système.
GABRIEL E A MONTANHA (GABRIEL AND THE MOUNTAIN)
Avant d’intégrer une prestigieuse université américaine, Gabriel Buchmann décide de partir un an faire le tour du monde. Après dix mois de voyage et d’immersion au coeur de nombreux pays, son idéalisme en bandoulière, il rejoint le Kenya, bien décidé à découvrir le continent africain. Jusqu’à gravir le Mont Mulanje au Malawi, sa dernière destination.
Avec son deuxième film, Gabriel e a montanha le réalisateur brésilien Fellipe Gamarano Barbosa filme, après Casa Grande, le voyage en Afrique d’un jeune idéaliste qui pense pouvoir changer le monde grâce à son engagement et son altruisme. Malgré la magie des paysages spectaculaires et des rencontres empreintes de générosité et d’humanité, Gabriel est aveuglé par le mythe de la pureté des origines, ses certitudes d’homme de la civilisation.
OH LUCY !
Setsuko est en train de croupir dans son « entre deux âges », jusqu’à ce que des cours d’anglais (et une perruque peroxydée) la transforment en son double, Lucy. Setsuko tombe rapidement amoureuse de son professeur, John, et quand celui-ci disparaît soudainement, elle embarque sa soeur dans une quête qui les mène de Tokyo jusqu’au sud californien. Dans un environnement étranger, de salons de tatouages aux motels miteux, liens de familles, comme vies antérieures, sont mis à rudes épreuves, tandis que Setsuko s’accroche à sa chimère, Lucy.
comédie douce et amère, où les coeurs balancent entre le Japon et les Etats-Unis. Trois femmes japonaises, un ami américain et un ami japonais scellent ce voyage insolite. Le privilège de retrouver Josh Hartnett, des comédiennes merveilleuses et l’excellent Yakusho Kôji, l’interprète de L’Anguille d’Imamura, Palme d’or en 1997.
LA FAMILIA
Pedro, 12 ans, erre avec ses amis dans les rues violentes d’une banlieue ouvrière de Caracas. Quand il blesse gravement un garçon du quartier lors d’un jeu de confrontation, son père, Andrés, le force à prendre la fuite avec lui pour se cacher. Andrés découvre son incapacité à contrôler son fils adolescent mais cette nouvelle situation rapprochera père et fils comme jamais auparavant.
La Familia, le premier film de Gustavo Rondón Córdova est un récit d’apprentissage et d’initiation captivant entre un père et son fils fuyant leur banlieue ultra dangereuse. Dans un climat de tension permanente, le père et le fils vont apprendre à se connaitre au cours d’une déambulation urbaine dans un Caracas comme on ne l’a jamais vu. Une révélation, une oeuvre poignante sur la transmission.
SICILIAN GHOST STORY
Dans un petit village sicilien à la lisière de la forêt, Giuseppe, un garçon de 13 ans, disparaît. Luna, sa camarade de classe qui l’aime, ne peut pas se résoudre devant sa disparition mystérieuse. Elle se révolte contre le silence et la complicité environnants, et partant à sa recherche, elle descend dans le monde sombre qui l’a englouti et où l’on pénètre à travers un lac énigmatique. Il n’y a que leur amour indestructible qui pourra la faire remonter à la surface.
Sicilian Ghost Story conjugue le mythe de Roméo et Juliette et celui de la mafia dans une Sicile d’aujourd’hui avec une puissance magistrale. Guidée par ses visions, une jeune fille refuse la disparition du garçon qu’elle aime et tente de rompre la loi du silence. Fabio Grassadonia et Antonio Piazza ouvrent la Semaine de la Critique avec une traversée des genres sidérante, associant le politique, le fantastique et la puissance des amours adolescentes.
MAKALA
Au Congo, un jeune villageois, espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.
Makala, deuxième long métrage documentaire d’Emmanuel Gras, remarqué avec Bovines, se situe au Congo, au coeur de la vie d’un homme entièrement dédiée à son métier et à sa famille. Ce récit d’accompagnement d’une ampleur bouleversante, magnifiquement restitué, redonne toute sa dimension à la valeur du travail et au sens de l’existence.
Los Perros est le second long métrage de la réalisatrice chilienne, Marcela Said. Au travers d’un personnage féminin surprenant, imprévisible, le film règle ses comptes avec les vestiges de la dictature Pinochet et l’hypocrisie régnante. Courageux, dérangeant, audacieux, il confirme après L’été des poissons volants, tout le talent de la réalisatrice.