LA 58e SEMAINE DE LA CRITIQUE
Du 16 au 25 mai
Les Visiteurs du Soir accueillent à Valbonne la
Cela fait maintenant 25 ans que notre association accueille la Semaine de la critique à Valbonne pendant le Festival de Cannes.
Comme l’an dernier, nous vous proposons une grande partie des films projetés à Cannes les jours précédents. Au programme, les 7 films en compétition pour le Grand prix Nespresso, le film d’ouverture, et 2 soirées consacrées aux courts métrages en compétition.
Jeudi 16 mai, Présentation par Charles Tesson, délégué général de la Semaine de la Critique, des films à l’affiche à Valbonne. Il sera accompagné de l’équipe du film Le Miracle du Saint inconnu (Maroc).
Puis chaque soir à 20h30 se succèderont les projections, présentées par un critique de la Semaine de la critique, le plus souvent en présence des équipes des films qui échangeront avec le public à la fin du film. Cet échange se prolongera ensuite de manière informelle autour d’un pot dans le hall du cinéma. Ce sera l’occasion pour les spectateurs de discuter personnellement avec tel ou tel membre de l’équipe du film de la soirée.
Chaque soir, à la fin de la projection, les spectateurs sont invités à voter afin de désigner à la fin de la compétition le film obtenant le Prix du Public des Visiteurs du Soir, un prix pour les longs métrages et un prix pour les courts. Résultats qui sont ensuite transmis à l’équipe de la Semaine de la Critique.
L’an dernier, le Prix du Public a été attribué pour le long métrage au film islandais Woman at War, de Benedikt Erlingsson, avec Halldóra Geirharðsdóttir, Davíð Þór Jónsson (Islande) et pour le court métrage à Pauline asservie de la réalisatrice française Charline Bourgeois-Tacquet.
Durant la manifestation les tarifs restent les mêmes que le reste de l'année (6,5 €, tarifs réduits : 65 ans et plus 5,5 €, Adhérents 4 €, chômeurs, étudiants jusqu'à 25 ans et jeune public 4 €). Attention : Les badges professionnels sont acceptés mais pas les badges Cannes Cinéphiles. Pas de réservations à l'avance, sauf préventes à la caisse la veille).
Le calendrier de la manifestation
- Jeudi 16 mai, 20h30 :
Présentation du programme de la Semaine par Charles Tesson, suivie de la projection de LE MIRACLE DU SAINT INCONNU de Alaa Eddine Aljem
2019 | Première mondiale | 1h40 | Maroc / France / Qatar / Allemagne / Liban. Avec : Younes Bouab, Salah Bensalah, Bouchaib Essamak, Mohamed Naimane, Anas El Baz, Hassan Ben Bdida, Abdelghani Kitab, Ahmed Yarziz. en présence de l'équipe du film.
Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. À sa sortie de prison, l’aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s’installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.
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- Vendredi 17 mai, 20h30 :
Hvítur, Hvítur Dagur (A WHITE, WHITE DAY) de Hlynur Pálmason
2019 | Première mondiale | 1h49 | Islande / Danemark / Suède. Avec : Ingvar E. Sigurðsson, Ída Mekkín Hlynsdóttir, Hilmir Snær Guðnason, Björn Ingi Hilmarsson, Elma Stefanía Ágústsdóttir, Sara Dögg Ásgeirsdóttir, Haraldur Ari Stefánsson, Sigurður Sigurjónsson, Arnmundur Ernst Bachman. en présence de l'équipe du film.Dans une petite ville perdue d’Islande, un commissaire de police en congé soupçonne un homme du coin d’avoir eu une aventure avec sa femme récemment décédée dans un accident de voiture. Sa recherche de la vérité tourne à l’obsession. Celle-ci s’intensifie et le mène inévitablement à se mettre en danger, lui et ses proches. Une histoire de deuil, de vengeance et d’amour inconditionnel.
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Samedi 18 mai, 20h30 :
J'AI PERDU MON CORPS de Jérémy Clapin
2019 | Première mondiale | 1h21 | France. Avec : Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick D’Assumçao. en présence de l'équipe du film.À Paris, la main tranchée d’un jeune homme s’échappe d’une salle de dissection, bien décidée à retrouver son corps. Au cours de sa cavale semée d’embûches à travers la ville, elle se remémore toute sa vie commune avec lui, jusqu’à sa rencontre avec Gabrielle.
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Dimanche 19 mai, 20h30 :
VIVARIUM de Lorcan Finnegan
2019 | Première internationale | 1h37 | Irlande / Belgique. Avec : Imogen Poots, Jesse Eisenberg, Eanna Hardwicke, Jonathan Aris, Senan Jennings.Une jeune femme et son petit-ami sont à la recherche de la maison de leurs rêves. Accompagné d’un étrange agent immobilier dans un tout nouveau lotissement, le couple va se retrouver dans une bien curieuse situation, dont il va leur être difficile de s’extraire…
Pas d'équipe de film. -
Lundi 20 mai, 20h30 :
CENIZA NEGRA (Cendre Noire) de Sofía Quirós Ubeda.
2019 | Première internationale | 1h22 | Costa Rica / Argentine / Chili / France. Avec : Smachleen Gutiérrez, Humberto Samuels, Hortensia Smith, Keha Brown. en présence de l'équipe du film.Selva, 13 ans, découvre qu’en mourant on ne fait que changer de peau. On peut se transformer en loup, en chèvre, en ombre, en tout ce que l’imagination permet.
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Mardi 21 mai, 20h30 :
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES 1 : en présence des réalisateurs des films. Programme présenté par Rémi Bigot, de la Semaine de la critique.
- Journey Through a Body de Camille Degeye
2019 | Première mondiale | 31’ | France. Avec : Thomas Kuratli, Laurence Hallard
Thomas, musicien suisse-allemand, est cloîtré chez lui à cause d'un pied cassé. Il erre dans son petit appartement parisien, la jambe dans le plâtre, occupé à la composition d'un nouveau morceau. Lorsque le jour se lève, une visiteuse inattendue l’attend derrière sa porte.
- Ultimul Drum Spre Mare (Le dernier Voyage à la mer) de Adi Voicu
2019 | Première mondiale | 12’ | Roumanie. Avec : Angela Marcovici, Ana Ciontea, Cristina Juncu, Silviu Debu, Salih Yildirim, Alina Vior
Six passagers sont en route vers la mer dans le compartiment d’un train. Après un certain temps, la défiance s’installe et fait perdre à certains d’entre eux leur sang-froid. La suite du trajet vire au cauchemar.
- Fakh (The Trap) de Nada Riyadh
2019 | Première mondiale | 20’ | Egypte / Allemagne. Avec : Shaza Moharam, Islam Alaa, Nabil Nour El Din
Loin des regards indiscrets, un jeune couple non marié se réfugie au fin fond d’une station balnéaire à l’abandon pour faire l’amour. Le rapport de forces au sein du couple est mis à l’épreuve quand la fille révèle vouloir mettre un terme à leur relation.
- The Manila Lover de Johanna Pyykkö
2019 | Première mondiale | 26’ | Norvège / Philippines. Avec : Øyvind Brandtzæg, Angeli Bayani
Lors d’un voyage aux Philippines, Lars, un norvégien quinquagénaire a rencontré la philippine avec qui il veut passer le restant de sa vie. Mais à sa grande surprise, elle refuse. Lars doit alors faire face à ses préjugés et à cette situation inconfortable.
- Kolektyvinai sodai (Community Gardens) de Vytautas Katkus
2019 | Première mondiale | 15’ | Lituanie
Une histoire sur une relation peu chaleureuse entre un père et son fils. Leur lien, emmuré dans l'indifférence, se désintègre complètement.
Avec : Vygantas Bachmackij, Arvydas Dapsys, Aiste Zabotkaite, Jelena Juscenko
Consulter les photos en cliquant sur l'image : - Mercredi 22 mai, 20h30 :
ABOU LEILA de Amin Sidi-Boumédiène
2019 | Première mondiale | 2h15 | Algérie / France. Avec : Slimane Benouari, Lyes Salem, Azouz Abdelkader, Fouad Megiraga, Meryem Medjkane, Hocine Mokhtar, Samir El Hakim. en présence de l'équipe du film
Algérie, 1994. S. et Lotfi, deux amis d’enfance, traversent le désert à la recherche d’Abou Leila, un dangereux terroriste. La poursuite semble absurde, le Sahara n’ayant pas encore été touché par la vague d’attentats. Mais S., dont la santé mentale est vacillante, est convaincu d’y trouver Abou Leila. Lotfi, lui, n’a qu’une idée en tête : éloigner S. de la capitale. Pourtant, c’est en s’enfonçant dans le désert qu’ils vont se confronter à leur propre violence.
Pas d'équipe de film.
- Jeudi 23 mai, 20h30 :
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES 2. en présence des réalisateurs des films. Programme présenté par Léo Soesento, de la Semaine de la critique.
- Ikki illa meint de Andrias Høgenni
2018 | Première internationale | 21’ | Danemark / Îles Féroé. Avec : Mariann Hansen, Sissal Drews Hjaltalin, Niels Dampe
Elinborg tombe par hasard sur son amie Marita au supermarché. Elles restent courtoises mais quelque peu gênées car Elinborg a oublié l’anniversaire de Marita. Cependant quelque chose d’autre taraude Marita ; elle décide de mettre son amie au pied du mur et demande à Elinborg si elle l’a bloquée sur Facebook.
- Dia de festa (Jour de fête) de Sofia Bost
2019 | Première mondiale | 17’ | Portugal
Mena vit seule avec sa fille Clara qui fête ses 7 ans. Malgré leur situation précaire, elle parvient tout de même à lui organiser une fête d’anniversaire. Mais un coup de fil de sa mère vient bouleverser sa journée.
- Mardi de 8 à 18 de Cecilia de Arce
2019 | Première mondiale | 26’ | France. Avec : Rime Nahmani, Hicham Talib, Tobias Nuytten, Big John de Paname, Rebecca Finet, Chainez Dehchar, Florian Lemaire.
Névine, surveillante dans un collège, met tout son coeur dans ce petit boulot un peu ingrat entre les profs, l’administration et les élèves. Logan, un collégien qu’elle apprécie, insiste pour récupérer une casquette aux objets trouvés. Elle ne se doute pas des conséquences que son geste va entraîner.
- She Runs de Qiu Yang
2019 | Première mondiale | 20’ | Chine / France. Avec : Xue Jiayi.
Un hiver chinois comme les autres. Yu, une jeune collégienne d’une petite ville tente de quitter son équipe de gymnastique rythmique.
- Lucía en el limbo de Valentina Maurel
2019 | Première mondiale | 20’ | Belgique / France / Costa Rica. Avec : Rita Martins, Melissa Matos, Teresa Madruga, Sandra Celas, Mariana Silva, Sara Gonçalves, Fernanda Neves
Lucia, 16 ans, veut plus que tout se débarrasser de deux choses : ses poux et sa virginité.
Avec : Ana Camila Arenas, Reynaldo Amien, José Alberto Romero, Mayté Ortega Floris, Rosibel de la Trinidad
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- Vendredi 24 mai, 20h30 :
NUESTRAS MADRES (Our Mothers) de César Díaz
2019 | Première mondiale | 1h18 | Belgique / France. Avec : Armando Espitia, Emma Dib, Aurelia Caal, Julio Serrano Echeverría, Victor Moreira.
Guatemala, 2013. Le pays vit au rythme du procès des militaires à l’origine de la guerre civile. Les témoignages des victimes s’enchaînent. Ernesto, jeune anthropologue à la Fondation médicolégale, travaille à l’identification des disparus. Un jour, à travers le récit d’une vieille femme, Ernesto croit déceler une piste qui lui permettra de retrouver la trace de son père, guérillero disparu pendant la guerre.
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- Samedi 25 mai, 20h30 :
LITIGANTE de Franco Lolli. Film d'ouverture de la Semaine de la Critique.
2018 | Première mondiale | 1h35 | Colombie / France. Avec Carolina Sanin, Leticia Gómez, Antonio Martínes, Vladimir Durán, Alejandra Sarria.
À Bogota, Silvia, mère célibataire et avocate, est mise en cause dans un scandale de corruption.
À ses difficultés professionnelles, s’ajoute une angoisse plus profonde. Leticia, sa mère, est gravement
malade. Tandis qu’elle doit se confronter à son inéluctable disparition, Silvia se lance dans
une histoire d’amour, la première depuis des années.
Pas d'équipe de film.
Le Prix du Public des Visiteurs du Soir
Le prix du public pour les longs métrages est attribué à : NUESTRAS MADRES
1) NUESTRAS MADRES (340 points)
2) J'AI PERDU MON CORPS (332 points)
3) LE MIRACLE DU SAINT INCONNU (291 points)
4) LITIGANTE (272 points)
5) A WHITE, WHITE DAY (247 points)
6) ABOU LEILA (241 POINTS)
7) VIVARIUM (213 POINTS)
8) CENIZA NEGRA (191 points)
(le calcul des points s'effectue de la manière suivante : le nombre de votes Un peu, Beaucoup, À la folie, Pas du tout, est pondéré par le nombre de spectateurs du film. Puis sont attribués un nombre de points par pourcentage : 1 point pour Pas du tout, 2 points pour Un peu, 3 points pour Beaucoup, 4 points pour À la folie).
Le prix du public pour les courts métrages est attribué à : THE MANILA LOVER de Johanna Pyykkö (Norvège-Philippines)
1) THE MANILA LOVER (Norvège-Philippines)
2) MARDI DE 8 À 18(France)
3) ITTI ILLI MEINT (Iles Feroë)
4) FAKH (Egypte)
5) SHE RUNS (Chine)
6) JOURNEY THROUGH A BODY (France)
7) ULTIMUL DRUM SPRE MARE (Roumanie)
8) LUCIA EN EL LIMBO (Costa Rica)
9) KOLEKTYVINAI SODAI (Lituanie)
10) DIA DE FESTA (Portugal
Les Prix de la Semaine de la Critique de Cannes
Grand Prix Nespresso : J'AI PERDU MON CORPS (I LOST MY BODY) de Jérémy Clapin
Prix Découverte Leitz Cine du court métrage : SHE RUNS de Qiu Yang
Prix Fondation Louis Roederer de la Révélation Masculine : Ingvar E. Sigurðsson pour for HVÍTUR, HVÍTUR DAGUR (A WHITE, WHITE DAY) de Hlynur Pálmason
Prix Fondation Gan à la Diffusion : The Jokers Films, distributeur français French distributor pour VIVARIUM de by Lorcan Finnegan
Prix SACD : César Díaz auteur de NUESTRAS MADRES (OUR MOTHERS)
Prix Canal + du court métrage : IKKI ILLA MEINT (SANS MAUVAISE INTENTION) de Andrias Høgenni
THE UNKNOWN SAINT (LE MIRACLE DU SAINT INCONNU)
Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. À sa sortie de prison, l’aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s’installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.
HVITUR, HVITUR DAGUR (A WHITE, WHITE DAY)
Dans une petite ville perdue d’Islande, un commissaire de police en congé soupçonne un homme du coin d’avoir eu une aventure avec sa femme récemment décédée dans un accident de voiture. Sa recherche de la vérité tourne à l’obsession. Celle-ci s’intensifie et le mène inévitablement à se mettre en danger, lui et ses proches. Une histoire de deuil, de vengeance et d’amour inconditionnel.
Un homme affronte la perte brutale de son épouse dans un accident et soupçonne son infidélité. Ravagé par le doute et la soif de vengeance, il plonge jusqu’au malaise les êtres qui l’entourent dans une rage aussi incontrôlable que salvatrice.
J'AI PERDU MON CORPS
À Paris, la main tranchée d’un jeune homme s’échappe d’une salle de dissection, bien décidée à retrouver son corps. Au cours de sa cavale semée d’embûches à travers la ville, elle se remémore toute sa vie commune avec lui, jusqu’à sa rencontre avec Gabrielle.
VIVARIUM
Une jeune femme et son petit-ami sont à la recherche de la maison de leurs rêves. Accompagné d’un étrange agent immobilier dans un tout nouveau lotissement, le couple va se retrouver dans une bien curieuse situation, dont il va leur être difficile de s’extraire…
Vivarium, deuxième long métrage du réalisateur irlandais Lorcan Finnegan, est une plongée implacable dans un huis clos fantastique. La vie d’un jeune couple bascule lorsqu’il est piégé dans un monde surréaliste. Prisonnier de son destin, le duo captivant incarné par Imogen Poots et Jesse Eisenberg engendre une profonde réflexion sur le cycle de la vie.
CENIZA NEGRA (CENDRE NOIRE)
Selva, 13 ans, découvre qu’en mourant on ne fait que changer de peau. On peut se transformer en loup, en chèvre, en ombre, en tout ce que l’imagination permet.
Une adolescente élevée dans la campagne par ses grands-parents apprend la vie à l’approche de leur mort. De cette dualité nait la puissance du film, son authenticité. Avec la perte de l’innocence vient la conscience du corps, de sa sensualité et le film déroule avec grâce le charme magique des moments précieux du quotidien
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES 1
- Journey Through a Body de Camille Degeye.
2019. Première mondiale. 31’. France. Avec Thomas Kuratli, Laurence Hallard.
Thomas, musicien suisse-allemand, est cloîtré chez lui à cause d’un pied cassé. Il erre dans son petit appartement parisien, la jambe dans le plâtre, occupé à la composition d’un nouveau morceau. Lorsque le jour se lève, une visiteuse inattendue l’attend derrière sa porte.
- Ultimul Drum Spre Mare (Le dernier Voyage à la mer) de Adi Voicu.
2019. Première mondiale. 12’. Roumanie.
Six passagers sont en route vers la mer dans le compartiment d’un train. Après un certain temps, la défiance s’installe et fait perdre à certains d’entre eux leur sang-froid. La suite du trajet vire au cauchemar.
- Fakh (The Trap). de Nada Riyadh.
2019. Première mondiale. 20’. Egypte-Allemagne.
Karim, voyou français en exil à Alger, vit de petites combines. Il traîne son spleen auprès d’autres bandits dans cette prison à ciel ouvert.
- The Manila Lover de Johanna Pyykkö.
2019. Première mondiale. 26’. Norvège-Philippines.
Lors d’un voyage aux Philippines, Lars, un norvégien quinquagénaire a rencontré la philippine avec qui il veut passer le restant de sa vie. Mais à sa grande surprise, elle refuse. Lars doit alors faire face à ses préjugés et à cette situation inconfortable.
- Kolektyvinai sodai (Community Gardens) de Vytautas Katkus.
2019. Première mondiale. 15’. Lituanie.
Une histoire sur une relation peu chaleureuse entre un père et son fils. Leur lien, emmuré dansl’indifférence, se désintègre complètement.
ABOU LEILA
Algérie, 1994. S. et Lotfi, deux amis d’enfance, traversent le désert à la recherche d’Abou Leila, un dangereux terroriste. La poursuite semble absurde, le Sahara n’ayant pas encore été touché par la vague d’attentats. Mais S., dont la santé mentale est vacillante, est convaincu d’y trouver Abou Leila. Lotfi, lui, n’a qu’une idée en tête : éloigner S. de la capitale. Pourtant, c’est en s’enfonçant dans le désert qu’ils vont se confronter à leur propre violence.
A partir de la quête de deux hommes et d’un terroriste en fuite, le premier film algérien d’Amin Sidi-Boumédiène nous replonge avec force dans les années noires de la guerre civile qui a déchiré le pays au milieu des années 90. Cette traversée du désert, qui a le souffle des grands films d’aventure, se double d’une exploration mentale, au coeur de la folie.Abou Leila est un cauchemar solaire, d’une puissance tragique.
PROGRAMME DE COURTS MÉTRAGES 2
- Ikki illa meint de Andrias Høgenni.
2018. Première internationale. 21’. Danemark-Îles Féroé.
Elinborg tombe par hasard sur son amie Marita au supermarché. Elles restent courtoises mais quelque peu gênées car Elinborg a oublié l’anniversaire de Marita. Cependant quelque chose d’autre taraude Marita ; elle décide de mettre son amie au pied du mur et demande à Elinborg si elle l’a bloquée sur Facebook.
- Dia de Festa de Sofia Bost.
2019. Première mondiale. 17’. Portugal.
Mena vit seule avec sa fille Clara qui fête ses 7 ans. Malgré leur situation précaire, elle parvient tout de même à lui organiser une fête d’anniversaire. Mais un coup de fil de sa mère vient bouleverser sa journée.
- Mardi de 8 à 18 de Cecilia de Arce.
2019. Première mondiale. 26’. France.
Névine, surveillante dans un collège, met tout son coeur dans ce petit boulot un peu ingrat entre les profs, l’administration et les élèves. Logan, un collégien qu’elle apprécie, insiste pour récupérer une casquette aux objets trouvés. Elle ne se doute pas des conséquences que son geste va entraîner.
- She Runs de Qiu Yang.
2019. Première mondiale. 20’. Chine-France.
Un hiver chinois comme les autres. Yu, une jeune collégienne d’une petite ville tente de quitter son équipe de gymnastique rythmique.
- Lucía en el limbo de Valentina Maurel.
2019. Première mondiale. 20’. Belgique-France- Costa Rica.
Lucia, 16 ans, veut plus que tout se débarrasser de deux choses : ses poux et sa virginité.
NUESTRAS MADRES
Guatemala, 2013. Le pays vit au rythme du procès des militaires à l’origine de la guerre civile. Les témoignages des victimes s’enchaînent. Ernesto, jeune anthropologue à la Fondation médicolégale, travaille à l’identification des disparus. Un jour, à travers le récit d’une vieille femme, Ernesto croit déceler une piste qui lui permettra de retrouver la trace de son père, guérillero disparu pendant la guerre.
Nuestras Madres, premier film du Guatémaltèque César Díaz, revient sur un épisode tragique de son pays, les disparus de la dictature militaire, drame qui a concerné de nombreux pays d’Amérique Latine. Il le raconte à travers un jeune homme qui aide des femmes à retrouver et identifier des disparus tout en recherchant son père. D’une intense sobriété, d’une simplicité bouleversante, le film redonne une dignité à tous ces visages blessés et humiliés.
LITIGANTE
À Bogota, Silvia, mère célibataire et avocate, est mise en cause dans un scandale de corruption. À ses difficultés professionnelles, s’ajoute une angoisse plus profonde. Leticia, sa mère, est gravement malade. Tandis qu’elle doit se confronter à son inéluctable disparition, Silvia se lance dans une histoire d’amour, la première depuis des années.
Franco Lolli dresse le portrait d’une femme qui doit faire face à des situations complexes et urgentes, aussi bien dans sa vie professionnelle, familiale et personnelle. Dans la veine de Pialat, Franco Lolli creuse un sillon dont l’exigence formelle transcende le cadre réaliste de son récit pour atteindre le plus profond des êtres, au coeur des émotions les plus vives et les plus pures, que seul le cinéma sait transmettre.
Surprenant premier film, Le Miracle du Saint Inconnu modernise les codes du western et des croyances populaires. Un voleur en cavale enterre son butin dans le désert pour le récupérer plus tard. Les villageois construisent un mausolée dessus, lieu de culte qui permet à la région de prospérer. Le cinéaste observe avec amusement et tendresse le manège de ses personnages pour tirer profit de la situation, un burlesque détonnant.